Le vinyl du mois : Daft Punk-Discovery (2001)

Publié par daftworld sur 22 Octobre 2015, 11:03am

Deuxième album du groupe, ce disque nous livre un projet ambitieux tout en conservant l’identité si particulière de ce duo. Des samples utilisés avec intelligence (George Duke, Barry Manilow, Edwin Birdsong ), des hommages musicaux aux Buggles, Van Halen et Giorgio Moroder sans oublier des morceaux calibrés pour les dance floor (One More Time, Crescendolls, High Life). Discovery se démarque de son grand frère « Homework », c’est précisément pourquoi cet album reste intemporel depuis 2001 !

« Around the World »

J’ai découvert le groupe avec le génialissime « Around the World » dont le clip psychédélique avait été réalisé par Michel Gondry et chorégraphiée par la touche-à tout Bianca Li dont certains se rappelleront que le video-clip passait en boucle sur M6 à la fin des années 90 : époque où nous étions scotchés à regarder les quelques chaînes proposées.

Le disco, je l’ai (re) découvert !

Le groupe avait fait une bonne impression avec l’album « Homework », un excellent tremplin musical qui a permis au duo de se faire connaître auprès du grand public. Mais cette fois-ci avec Discovery, le groupe proposait un éventail de sonorités électroniques « intergalactiques » qui continuent jusqu’à présent d’envoûter mon esprit ! En fait, c’est même assez étonnant, cet album est rempli d’énergie et de mélancolie, presque un carnet de voyage où l’on peut sentir des odeurs « spatiales » en s’imaginant voyager vers l’inconnu à la recherche de planètes imaginaires.

Ce double LP provoque une joie de vivre, une soudaine envie de danser tout en développant une habilité mélodique sur de nombreux morceaux. Notamment avec le quatuor « tonitruant » (One More Time, Aerodynamic, Digital Love et Harder Better Faster Stronger ), les pépites musicales influencées par le disco (Superheroes, Crescendolls), l’électro « made in Herbie Hancock » (Short Circuit), la pop-disco mélancolique sur le morceau « Something About Us », l’hommage à la house sur le morceau « Too Long » sans oublier cette manière inventive de pouvoir sampler de nombreux artistes (Edwin Birdsong, Barry Manilow, George Duke) : cette démarche artistique dynamise ce projet musical du début jusqu’à la fin !