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Bienvenue sur le blog du plus grand fan Officiel de DAFT PUNK !!!


Parcels, les héritiers des Beach Boys et des Daft Punk

Publié par daftworld sur 27 Novembre 2017, 08:59am

Parcels, les héritiers des Beach Boys et des Daft Punk

Parcels, c’est l’histoire de cinq jeunes australiens de Byron Bay qui préféraient faire de la musique plutôt que du surf. À même pas 20 ans, le groupe désormais exilé à Berlin enflamme de sa groove attitude la scène du moment. Une détonante maturité musicale et un fougueux sens du show, qui ont mis Paris en émoi le 13 novembre dernier à la Cigale. Rencontre avec Patrick Hetherington (voix et claviers) et Anatole “Toto” Serret (percussions).

 

  • Quelle est l’histoire du nom Parcels ?

    Patrick : "La vraie ou la fausse ?"

    Anatole : "Celle que l’on a inventée est beaucoup plus intéressante…"

    Patrick : "Mais commençons par la vraie, quand nous étions enfants nous jouions de la musique chez Louie, ses parents avaient un café nommé Parcels et on avait l’habitude d’y passer nos journées… Le nom est venu de là."

     

    Et l’histoire inventée ?

    Patrick : "Elle vient du golf. Parce que dans le golf, un "PAR" c’est la moyenne, à chaque trou est attribué un score idéal qu'on appelle "PAR". Dans la société, ce qui se vend c’est la moyenne, la norme : d’où notre jeu de mot "PAR – SELLS". C’est un peu tiré par les cheveux, mais on aime bien."

     

    Vous vous être rencontrés à quel âge ?

    Anatole : "J’avais 12 ans quand j’ai rencontré Patrick."

    Patrick : "Et moi j’avais 13 ans.

    Anatole : "Globalement, on s’est tous rencontré lors de la première année de lycée. Jules, un peu plus tard."

     

    Vos familles viennent de la musique ?

    Patrick : "Mes parents ne jouaient pas vraiment d’instruments mais on écoutait toutes sortes de musiques à la maison. Sinon, la mère de Noah était prof de musique, ceux de Louie chantaient dans des chorales et des groupes et le père de Toto (Anatole) jouait d’un instrument persan très étrange."

     

    Est-ce que cela vous a aidé ?

    Patrick : "Carrément, car pour moi, la chose la plus importante est de grandir autour de la musique."

     

    Et comment avez-vous commencé à faire de la musique ensemble ?

    Patrick : "Dieu seul le sait !"

    Anatole : "A l’école on avait un prof de musique super enthousiaste, mais super strict, trop académique. On a commencé à faire de la musique ensemble pour essayer de faire autre chose. On se retrouvait tous les jours au déjeuner pour essayer de nouveaux trucs."

    Patrick : "On voulait aller contre le système ! A un moment ils ne nous laissaient plus jouer à l’heure du dej, du coup on allait se cacher directement dans la salle de musique."

     

    Votre école était à Byron Bay en Australie, vous surfiez en plus de jouer de la musique ?

    Anatole : "Pas vraiment, on était plus focus sur le son, même si le surf c’est l’activité locale là-bas. Moi, je ne sais pas en faire par exemple."

     

    Est-ce que vos expériences de vie influent sur votre musique ?

    Anatole : "Je suppose que le fait d’avoir été élevés dans une région les plus cools du monde à influé sur notre façon de jouer : on veut s’amuser avant tout."

  •  

    Mais vous avez ensuite déménagés ensemble à Berlin, pourquoi ?

    Patrick : "Pour commencer à faire de la musique correctement car tout est beaucoup moins cher à Berlin. C’était une vraie aventure, on venait juste de finir l’école et on est parti à cinq sans plan ni argent."

     

    La scène berlinoise-a-t-elle changé votre musique ?

    Patrick : "Un peu, mais c’est surtout l’Europe qui nous a changé. La techno qui tient le haut de l’affiche à Berlin nous a tout de même influencés."

    Anatole : "Mais ce n’est pas tout à fait nous."

    Patrick : "La musique française nous inspire beaucoup plus, les accords et les harmonies des groupes notamment."

     

    Quel type de musique française ?

    Patrick : "Le jazz, la disco et la pop française. Et surtout le son français des années 90 comme Daft Punk et Phoenix. Et tous les nouveaux groupes parisiens, comme L’Impératrice avec qui on a fait un remix d’ailleurs."

     

    Votre musique en deux mots ?

    Patrick : "Groovy et pop."

     

    Qui écrit les paroles des chansons ?

    Patrick : "Essentiellement Jules et moi, ensuite on les retravaille tous ensemble."

     

    Vous arrivez à reconnaître qui a écrit quoi ?

    Anatole : "Oui, totalement, moi qui n'écris pas je peux entendre les différences entre les chansons de Jules et celles de Pat. Patrick a un côté plus mélancolique, aussi sombre qu’il est gai en réalité. Cela se sent aussi dans la mélodie. Mais ensemble, c’est le mix parfait, cela donne au disque un style plus varié."

     

    Quel est le premier album que vous ayez acheté ?

    Anatole : "Stadium Arcadium des Red Hot Chili Peppers."

    Patrick : "Moi, In Rainbow de Radiohead, que j’ai détesté d’ailleurs, à l’époque j’écoutais Coldplay et de la pop. Mais j’y suis revenu quelques années plus tard et j’ai adoré."

     

  • Vous-vous souvenez du moment où vous avez décidé de dédier votre vie à la musique ?

    Patrick : "Une nuit, on jouait de la musique folk avec Louie, on était sorti dehors, on regardait le ciel tranquille avec des biscuits, du thé et une cigarette et je me suis dit que c’était la meilleure chose du monde. C’est cliché, mais j’avais trouvé mon truc."

    Anatole : "Quand on joue en live, c’est toujours magique. Je me déconnecte de la réalité et je suis heureux."

    Quelles sont les influences majeures du groupe ?

    Patrick : "Ça change tout le temps car on découvre de nouvelles choses sans cesse. En ce moment on est plutôt branché sixties, Pet Sounds des Beach Boys en tête."

     

    Côté mode, c’est quoi votre style ?

    Anatole : "La mode devient de plus en plus chère et nous sommes de plus en plus fauchés. Les seuls vêtements qu’on peut s’offrir sont ceux qu’on shoppe en fripes. De toute manière, j’ai du mal à me connecter à la mode moderne, j’aime le vintage, c’est amusant et différent. Sur scène, ça nous ressemble.

     

    "Vous pouvez nous parlez de votre collaboration avec Daft Punk ?

    Anatole : "C’est Gildas de Kitsuné qui nous les a présentés au début."

    Patrick : "Ils sont venus nous voir à un concert, puis nous ont invités à venir au studio. C’était super impressionnant, comme si on rencontrait Dieu !"

    Anatole : "C’était génial, on a beaucoup appris d’eux. Ils sont super facile, c’était normal de parler musique avec eux même si c’était aussi complètement anormal de bosser avec eux. Ça ressemblait à un fantasme quoi."

     

    Si vous deviez faire un date à Paris, vous iriez où ?

    Anatole : "Au Pont-Neuf. Mon père vient de Paris, et il n’arrête pas de nous raconter l’histoire de son premier coup de foudre là-bas. Il revenait chaque soir en espérant recroiser cette fille, chose qui est arrivée… Son premier baiser aussi."

     

    Quoi pour la suite ?

    Patrick : "On va finir la tournée, se poser à Berlin quelques jours puis aller à Tokyo. Ensuite on rentre en Australie un mois pour échapper à l’hiver. Puis on retourne à la musique."


 

Parcels, les héritiers des Beach Boys et des Daft Punk
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  • Vous-vous souvenez du moment où vous avez décidé de dédier votre vie à la musique ?

    Patrick : "Une nuit, on jouait de la musique folk avec Louie, on était sorti dehors, on regardait le ciel tranquille avec des biscuits, du thé et une cigarette et je me suis dit que c’était la meilleure chose du monde. C’est cliché, mais j’avais trouvé mon truc."

    Anatole : "Quand on joue en live, c’est toujours magique. Je me déconnecte de la réalité et je suis heureux."

    Quelles sont les influences majeures du groupe ?

    Patrick : "Ça change tout le temps car on découvre de nouvelles choses sans cesse. En ce moment on est plutôt branché sixties, Pet Sounds des Beach Boys en tête."

     

    Côté mode, c’est quoi votre style ?

    Anatole : "La mode devient de plus en plus chère et nous sommes de plus en plus fauchés. Les seuls vêtements qu’on peut s’offrir sont ceux qu’on shoppe en fripes. De toute manière, j’ai du mal à me connecter à la mode moderne, j’aime le vintage, c’est amusant et différent. Sur scène, ça nous ressemble.

     

    "Vous pouvez nous parlez de votre collaboration avec Daft Punk ?

    Anatole : "C’est Gildas de Kitsuné qui nous les a présentés au début."

    Patrick : "Ils sont venus nous voir à un concert, puis nous ont invités à venir au studio. C’était super impressionnant, comme si on rencontrait Dieu !"

    Anatole : "C’était génial, on a beaucoup appris d’eux. Ils sont super facile, c’était normal de parler musique avec eux même si c’était aussi complètement anormal de bosser avec eux. Ça ressemblait à un fantasme quoi."

     

    Si vous deviez faire un date à Paris, vous iriez où ?

    Anatole : "Au Pont-Neuf. Mon père vient de Paris, et il n’arrête pas de nous raconter l’histoire de son premier coup de foudre là-bas. Il revenait chaque soir en espérant recroiser cette fille, chose qui est arrivée… Son premier baiser aussi."

     

    Quoi pour la suite ?

    Patrick : "On va finir la tournée, se poser à Berlin quelques jours puis aller à Tokyo. Ensuite on rentre en Australie un mois pour échapper à l’hiver. Puis on retourne à la musique."

 

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