Cofondateur du label branché Kitsuné, le Breton Gildas Loaec, ancien manager de Daft Punk et DJ de haute volée, pose ce soir ses platines scène Xavier-Grall.
Cet été marque pour vous un grand retour derrière les platines...
Je jouais parfois en duo avec Masaya (son compère de Kitsuné) au début des années 2000, puis j'ai arrêté durant quatre-cinq ans, le temps de bien lancer Kitsuné, qui est à la fois un label de
disque et une ligne de vêtements et qui prend du temps car on veut faire les choses bien. Je faisais ponctuellement des sets. Aujourd'hui, l'équipe est bien installée, on se développe tout
doucement avec nos petits moyens et j'ai à nouveau le temps de prendre la route, avec une vingtaine de dates cet été. Cela me démangeait.
Dans quel style vous reconnaissez-vous le plus ?
J'aime à la fois les refrains qui entrent et restent dans la tête et la musique dance, celle des clubs. Au niveau professionnel, j'ai connu un sommet avec Daft Punk, comme manager, ona vendu des
tas de disques mais, une fois sorti de cette aventure, je n'avais plus envie de refaire ça. Mes goûts se sont tournés vers un son plus anglo-saxon. Puis, peu à peu, à force de voyager, de
rencontrer des publics, j'ai constaté qu'il existe dans le monde un réel amour pour le son français. C'est pourquoi nous produisons aujourd'hui un groupe électro comme Housse de Racket, sans
perdre de vue des artistes à chansons, plus rock, type Two Door Cinema Club. Le son Kitsuné se situe quelque part entre guitares et électronique.
Quel type de set allez-vous proposer cette été ?
C'est l'été, c'est les vacances, personne n'est là pour prendre une leçon de vie, avec des trucs expérimentaux, trop barrés. Je vais mixer The XX, Franz Ferdinand, The Strokes ou Two Door avec de
l'électro, de la French Touch, des titres que les gens reconnaissent, quelques découvertes quand même... L'idée est que l'on s'amuse, simplement.