L’essentiel: Vous présenter comme DJ serait réducteur. Vous êtes aussi photographe, surfeur,
DJ Falcon (DJ): Ça reste surtout des hobbies, même si deux d’entre eux me permettent de gagner ma vie. Je fonctionne comme un passionné.
Vous avez contribué au morceau «Contact» de Daft Punk. Comment travaillent-ils?
Ce n’est pas vraiment un secret. Ils jouent le rôle des robots. Je pense que c’est différent avec chaque artiste. Avec Thomas (Bangalter, de Daft Punk), nous sommes partis d’une démo sur laquelle nous avions déjà travaillé il y a une dizaine d’années. Nous aimons les choses intemporelles, ne pas tomber dans les tendances. Et nous avons cette liberté.
Comment définiriez-vous votre style?
C’est assez éclectique. Cela va de la house de Chicago à la soul. J’aime quand c’est imagé, que ça déclenche des émotions. Il y a d’ailleurs un revival house dans la nouvelle génération. Je pense qu’il y a eu un ras-le-bol du côté brutal, turbine du son Ed Banger, et de la guerre du volume. On revient à quelque chose de plus musical, de plus dansant.
Vous avez remixé «Time Machine» d’Alan Braxe. D’autres remixes en cours?
Non, mais nous travaillons actuellement sur un album, Alan Braxe, Madji’k de The Spimes et moi, qui sortira probablement l’année prochaine sous un nouveau nom.
Après «So Much Love To Give» et «Together», vous envisagez une nouvelle collaboration avec Thomas Bangalter?
Ce n’est pas exclu, c’est un super pote. Même si eux (Daft Punk) sont aujourd’hui à un niveau stratosphérique. En tout cas, leur succès me fait extrêmement plaisir, ils travaillent énormément et ce sont de vrais artistes, ils ont toujours une longueur d’avance.
Vous étiez avec Daft Punk pour la tournée «Alive 2007». Quel est votre meilleur souvenir?
J’avais fait quelques after parties, mais c’était Kavinsky et Sebastian qui ouvraient pour eux. Je me souviens d’une date à Denver, dans un amphithéâtre entouré de montagnes, le Red Rocks. L’ambiance y était incroyable, propice aux miracles. On se croyait aux Jeux olympiques!
Vous avez parcouru le monde entier pour jouer. Vous reste-t-il des endroits à visiter?
Dans l’ensemble, j’ai roulé ma bosse, il n’en manque pas beaucoup. Peut-être jouer à Hawaï, ou alors dans des festivals spéciaux, comme le «Burning Man».
Source : essentiel