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Daftworld

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Bienvenue sur le blog du plus grand fan Officiel de DAFT PUNK !!!


NASSER // #7 // NEW ALBUM // OCTOBER 14TH 2013 !!!

Publié par daftworld sur 9 Octobre 2013, 13:16pm

Catégories : #Les artistes autour des DAFT PUNK

 
Le groupe Nasser va sortir son deuxième album #7, une occasion pour nous de rencontrer Nico le chanteur et batteur du groupe à la terrasse de « L’Hotel Amour », dans le neuvième arrondissement de Paris à Pigalle. 
JustMusic.fr : Comment Nasser s’est formé ? Comment vous vous êtes rencontrés tous les trois ?
Nico (Nasser) : Le groupe a été formé début 2009 alors que nous étions au bord d’un ennui collectif.  Les membres du groupe avaient envie de partir sur un nouveau projet. Ils avaient envie de relever un nouveau défi. Au départ, Nasser s’est vraiment formé sans aucune prétention. Tous les trois, on avait envie de s’éclater, de faire les cons.
En plus, la crise commençait déjà à produire ses effets. Dans la réalisation (cinématographique), Romain et moi, on avait quelques petites difficultés. Il y avait de moins en moins de boulot, et nous avions surtout envie d’autre chose. Quant à Simon, il travaillait avec nous depuis longtemps. En fait, il avait l’habitude de faire la musique de nos films. On a donc décidé tous les trois de monter Nasser. Tout est donc parti d’un plaisir partagé de faire de la musique, de l’envie de se lancer dans un projet nouveau, et  de délirer entre nous.
Je pense que le meilleur moyen pour un groupe de ne pas réussir à vivre de sa musique ou de ne pas réussir tout court c’est justement de se servir de la musique comme tremplin. Nasser c’est tout le contraire.
 
JustMusic.fr : Vous avez popularisé l’électro-rock en France, quels sont les groupes qui vous ont influencés ? 
Nico (Nasser) : On a puisé notre inspiration un peu partout. Quand nous avons monté le groupe, nous n’avions plus 20 ans. Nous avions déjà pas mal de projets à notre compteur et un gros bagage musical. Notre première idée c’était de faire une musique qui bouge et donc de faire danser les gens. Et puis, nous avions tous des formations différentes, certains étaient un peu plus rock, d’autres un peu plus pop. Et enfin, nous avions envie d’insuffler dans la musique une énergie nouvelle et donc d’introduire un DJ Set dans notre son.
Et donc, les premières références qui se sont imposées en termes d’écoute à l’époque, c’est LCD Soundsystem et SubWorks. Ensuite, nous avons tous baigné dans la musique depuis tout jeunes et donc  certains artistes ont pu nous inspirer ne serait-ce qu’indirectement. Personnellement, je pense que l’on n’est jamais revenus de HomeWork des Daft Punk qui est sorti en 1997. Il y a encore Nirvana, ou les Beastie Boys. Finalement, les groupes qui nous ont inspirés, ce sont toujours ceux qui sont très difficiles à étiqueter.
Par exemple pour moi, HomeWork de Daft Punk est un album de rock’n’roll électronique. Le titre Rollin’ & Scratchin’ est tout à fait révélateur. Ils se servent des synthés comme de guitares électriques. C’est la même chose pour les Beastie Boys. A la base c’était un groupe de hip-hop, puis ils ont fait du Punk, et finalement ils ont insufflé une grosse dimension rock’n’roll à leur musique.
Mais au final, malgré ses influences, on n’a pas refait un album des Daft Punk, ni un des Beastie Boys, on a créé notre propre univers.
 
JustMusic.fr : Pourquoi vous chantez en anglais ?
Nico (Nasser) : D’abord, chanter en anglais permet de s’adresser à un public plus large. On n’avait pas envie de se cantonner au public français. En plus, l’anglais correspond beaucoup mieux à notre style de musique. Enfin, nous ne faisons pas « de chansons à texte ». Ce n’est pas non plus que nous n’avons rien à raconter. Bien au contraire, dans le dernier album (#7) les paroles sont beaucoup plus poussées, nous abordons des thématiques qui sont beaucoup plus dures et plus sombres.
Bien entendu, il existe aussi beaucoup de bons groupes qui chantent en français. Mais j’en reviens à John Lennon lorsqu’il disait : « Le rock français c’est comme le vin anglais ce n’est pas bon ». En effet, le français est une langue qui est très difficile à manipuler en termes de musique, et il faut avoir des projets bien définis pour que ça marche bien. Mais on a vraiment rien contre la langue française, au  contraire on est francophones.
 
JustMusic.fr : A l’écoute de vos albums, j’ai remarqué que vous alterniez les sons purement rock, les sons purement électros, et l’électro-rock, est-ce que c’est votre marque de fabrique ?
Nico (Nasser) : Oui Nasser c’est un peu notre terrain de jeu. On a créé ça pour se faire plaisir et avoir une totale liberté de composition et évoluer dans une musique qui nous intéresse, et qui nous plaît. On aime le rock, on aime l’électro. Notre album c’est un peu le reflet de la musique qu’on aime entendre. De temps en temps, on a envie de poser des sons rock’n’roll qui sont plus fédérateurs en terme de son et d’écoute. Mais on  aime aussi l’électro pure et dure comme Number Stations sur le dernier album. On avance à l’envie.
 
JustMusic.fr : Quelle est le titre que tu préfères sur le dernier album ?
Nico (Nasser) : « The League » ! Sur le plan sentimental, il me rappelle pas mal de choses que j’ai écoutées plus jeune comme par exemple les bons morceaux de LCD Soundsystem. C’est un long morceau qui fait pratiquement 7 minutes.  J’ai toujours aimé ces morceaux rock qui sont très longs quand t’es en mode pilotage automatique et que tu finis en apothéose. J’aurais d’ailleurs vraiment aimé le faire à la mode Sgt Peppers des Beatles dans lequel le morceau continue et continue, et que t’es obligé d’arrêter le disque pour arrêter le morceau.
C’est d’ailleurs le dernier morceau qu’on joue dans le live et on le fait durer 10 minutes. On fait tourner pendant des minutes entières, puis on fait monter le son, à la fin c’est carrément de la noise. Je prends beaucoup de plaisir à jouer ce morceau.
 
JustMusic.fr : Avec quel artiste aimerais-tu collaborer ?    
Nico (Nasser) : On a collaboré dans le premier album avec Jessie Chaton notamment. En fait, tout dépend de nos envies.  Après je n’ai pas vraiment de noms en particulier. Peut-être des producteurs comme James Murphy de LCD Soundsystem qui peuvent t’apporter quelque chose.
 
JustMusic.fr : On remarque également que les sonorités électroniques sont ultra-présentes, est ce que l’électro a vocation à s’emparer  de tous les genres musicaux ?
Nico (Nasser) : Tout d’abord, c’est une musique qui permet la fusion des genres. L’intrusion de la musique électronique dans tous les genres musicaux est inévitable. Tout d’abord, les modes de production de la musique « à l’ancienne » sont en plein déclin. On se rappelle qu’en 1971, les Rolling Stone s’étaient enfermés dans un studio au Sud de la France pendant huit mois pour faire leur album Exile on Main Street. Ce genre de mode de production est complétement dépassé.
Aujourd’hui, il est beaucoup plus simple de produire de la musique et plus particulièrement l’électronique. On peut la composer de chez soi sans problème.
Faire du rock’n’roll est beaucoup plus compliqué, il faut enregistrer des batteries, des guitares… Et d’ailleurs, si l’on s’intéresse à l’évolution musicale de Nasser, on se rend compte que le groupe a été touché par ce problème. Au départ, Nasser avait des compositions qui étaient beaucoup plus électros  et beaucoup plus synthétiques comme par exemple le titre « Come on » (un gros succès du groupe). Le groupe avait moins de moyens et moins de connaissances et donc sa production était plus informatisée.
Ensuite, le groupe a eu assez de moyens pour investir dans du matériel musical. Et au fur et à mesure qu’il gagnait en maturité, et qu’il avait de nouveaux moyens, nous avons pu avoir un son plus travaillé en terme d’acoustique et de rock.
 
JustMusic.fr : Est-ce que tu attends avec impatience de te produire devant ton public à Marseille ? Est-ce que tu crains le public parisien ?
Nico (Nasser) : En fait, j’ai hâte de me produire à Marseille et je le crains (rires) plus que le public parisien. Jouer dans les grandes villes françaises comme Paris c’est toujours très dur parce que le public est généralement plus exigeant. Il est plus accoutumé à ce genre de manifestations. C’est plus compliqué de le faire entrer dans ton monde. Il faut être au top et arriver à le transporter. Mais quand ça marche c’est super.
Marseille c’est un peu pareil ! Mais Marseille, ce qu’il y a de pire encore, c’est nous n’avançons pas en terre conquise. Et nul n’est prophète en son pays. Et c’est une ville où on nous attend encore plus que dans les autres villes. Non seulement, on est originaires de Marseille mais on est sur la grande scène de Marsatac, devant notre famille, nos amis et un parterre de journalistes. C’est un public qui va être très exigeant avec nous.
 
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