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Daftworld

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Bienvenue sur le blog du plus grand fan Officiel de DAFT PUNK !!!


Médéric Nébinger aka funky derrick

Publié par Anonyme sur 13 Mai 2009, 13:41pm

Médéric Nébinger aka funky derrick
Mederic Nebinger aka funky derrick est un des pionniers de la french touch. Il a travaillé sur le premier album des daft punk et depuis il trace sa route entre maxi, remixes et soirées aux quatre coins de la planète. Lemonsound se penche sur son parcours et l'interroge sur son actu.

Lemonsound : Peux tu te présenter en quelques mots aux internautes qui ne te connaissent pas encore ?
Médéric Nébinger : J'ai 35 ans, je suis musicien, bien que ne sachant jouer réellement
d'aucun instrument, je fais partie de cette génération de musicien qui a
grandi avec les ordinateurs, qui ont changé la donne quant à la manière de
faire de la musique: Maintenant, la technique n'est plus une limite pour
exprimer ses idées, l'ordinateur (et particulièrement les sampleurs et les
séquenceurs) a mis la musique à la portée de tous, la seule limite étant les
idées.

J'ai lu que tu avais commencé à te lancer dans la musique très jeune, mais
par le piano et la musique classique. Alors comment es-tu arrivé à la house ?
La House m'est venue par l'intermédiaire de mon meilleur ami, qui a rapporté
de Londres des disques en 1988 qui avaient un nouveau son, il s'agissait de
Acid Trax de DJ Pierre, un des tout premier disque House, et ce fut comme un
révélation pour moi, je voulais faire de la musique comme ça, répétitive,
minimale, c'était tellement nouveau et étonnant!

Tu as connu les débuts de la French Touch. Est-ce que cette expression a
encore un sens aujourd'hui selon toi ?
La French Touch a été un phénomène très étonnant à vrai dire, car tous nos
héros (en tant que musiciens) étaient américains ou anglais, et tout à coup,
le fait d'être français, n'était plus un obstacle (du moins pour les
étrangers, car nul n'est prophète en son pays), et c'est même devenu une
sorte de fierté. Je pense que la french touch a toujours un sens de nos
jours, car la scène française est toujours très prolifique, et ça a toujours
été comme ça d'ailleurs, car même à l'époque disco, les producteurs français
avaient leur place. Bien sûr, le son a évolué maintenant, et les boucles
disco filtrées ne suffisent plus à faire un tube de nos jours (bien que le
dernier album de Madonna, ou des titres comme 'Call on me' tendraient à
prouver le contraire), mais je pense qu'un artiste comme Martin Solveig a su
trouver une continuation nouvelle à ce mouvement musicale.

Tu as travaillé sur le premier album des Daft Punk, quel était ton rôle
précisément dans la construction de ce projet qui a pris une envergure
énorme ? Est-ce que cet album symbolise, selon toi, les débuts de la French
Touch justement ?
On peut dire que j'ai commencé à faire cette musique avec les Daft Punk, car
on était très proches (et on l'est toujours), et nous avons fait quelques
titres ensemble, au tout début, mais leur succès il ne le doivent qu'à eux
même, car ce sont deux personnages hors du commun, ils ont tout de suite su
adopter une attitude et un son très personnel, et quand le succès est arrivé
(très vite), ils n'ont jamais eu la grosse tête, et ils ont toujours fait
les bons choix, ce qui aurait très difficile à toute personne dans leur
situation.

Quels sont les artistes avec qui tu as pris le plus de plaisir à travailler ?
J'ai eu la chance, de travailler avec beaucoup d'artistes différents, et je
garde un souvenir particulier de ma collaboration avec Damond Wild, un Dj
new yorkais très connu pour son style techno minimaliste, mais j'ai eu la
chance aussi de faire plusieurs remixes pour Marc Cerrone, le "pape de la
disco", et j'ai beaucoup appris en sa présence (ainsi qu'avec son fils
Greg), car une collaboration, c'est avant tout une rencontre humaine, un
échange de personnalité. Enfin, j'ai sorti il y a deux ans un maxi sur le
label Crydamoure (Guy Manuel De Homen Christo et Éric Chedeville), et là il
s'agit d'amis proche avec qui j'ai toujours beaucoup de plaisir à
travailler. Sinon, et pour terminer, j'ai fait des remixes pour Club 69 et
Murk (Funky Green Dog) sur Twisted, et Terry Lee Brown Jr.

Dans tes morceaux et notamment dans ceux de ton album Boogie Dawn, on
retrouve de nombreuses influences, tu es au carrefour de la disco, de la
soul, de la funk, de la techno de Detroit. C'est quoi ta recette pour
mélanger tout cela ? Et de quel courant te sens tu le plus proche ?
Mon album sur Twisted (Boogie Dawn) m'a donné l'occasion d'exprimer mon
style le plus personnel, et le succès qu'il a rencontré est sûrement dû au
fait que j'ai essayé d'être le plus sincère, et que Twisted à l'époque m'a
laissé entièrement libre de mes choix, ce qui est très rare pour une major.
Le style qui en résulte est effectivement tinté de disco et de soul, car mes
influences (qui viennent de mon enfance) sont Earth wind & fire, Stevie
Wonder, et toute la vague disco plus précisément, ce qui doit certainement
se ressentir.

Tu es maintenant produit sur le Label Plastic City. Tu peux nous en parler
un peu ?
Plastic city a marqué mon retour en Europe (après avoir vécu deux ans à New
York), mais pour être honnête, je n'ai pas eu de relation directe avec
l'équipe de Plastic city, il s'agissait plutôt du travail de mon manager de
l'époque, Karin Roiseux. Le titre phare de ma collaboration avec Plastic
city a été "Love me still" qui fut un succès underground, et dont j'entends
toujours les échos aujourd'hui, en club et même dans des pubs télés!

Tu as aussi joué dans les quatre coins du monde. Quelle est la ville dans
laquelle tu as préféré te produire ?
J'ai effectivement été (en concert) au quatre coins du monde, mais
paradoxalement, bien que j'ai joué dans des clubs cultes comme TWILO ou Save
the Robot à New York, le Rex et le Man Ray à Paris, mes meilleurs souvenir
de concert sont à Beyrouth où l'accueil a été formidable (le liban et ses
habitants sont fabuleux) ou bien Dubaï (aux Émirats Arabes Unis) où la scène
est encore vierge et naïve.

Pour finir, parle-nous un peu de ton actu et notamment Groove Etc.
Groove Etc. est mon projet principal actuellement, il naît de ma rencontre
avec Stéphane Guedj (que j'ai rencontré par l'intermédiaire de Gilles
Tinayre ancien producteur des Martin Circus), et marque une nouvelle
direction dans ma musique, qui s'oriente maintenant plus vers la chanson et
la soul proprement dite. Moi j'ai apporté les sonorités électroniques, et
Stéphane, qui fait par ailleurs toutes les voix, lui donne une dimension
plus "musicale" en ce sens qu'il est lui, un musicien. Notre signature avec
Universal (et Air Play), nous la devons à Rabah Djafer, qui a tout de suite
tenu à promouvoir notre projet.
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K
Mdr
Répondre
D
tro tro belle ste tof !
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